Candidatures aux fonctions Académiques.

Vous devez être Dame Anne de Culan

Ça faisait souvent cet effet-là. A peine les gens se retrouvaient-ils sous la coupole qu'ils étaient comme saisis par la majesté des lieux, au point d'en oublier ce qu'on venait de leur dire. Anne ne s'en formalisa pas. Elle se souvenait de sa propre entrée dans cette pièce qui lui avait paru pouvoir contenir tout Paris, des années auparavant, quand elle s'était mis en tête de marcher sur les traces de feu son père. Son front était plus bombé, à l'époque, ses traits plus doux, son teint plus velouté. Mais son obstination était déjà bien présente, et elle avait payé. Messire Erabal s'habituerait, lui aussi, à la hauteur de la coupole et aux échanges feutrés.

Bonjour à vous, Dames, Messire. Je suis Elyane, d'Autun, en Bourgogne. Je suis désolée si je vous ai causé du soucis, je m'étais perdue. Mais heureusement Dame Cali a su me retrouver pour me ramener dans le droit chemin, si je puis dire. Je suis aussi ici en réponse à votre demande de correspondants locaux pour l'Institut des Belles Lettres. Pour vous servir.

"Bourgogne en force", songea Anne. La dame était fort bien éduquée, en tout cas. Sa révérence valait celle de bien des duchesses. Le contraste était plaisant entre le sourire de la Bourguignonne et l'attitude un peu figée du Limougeaud.

Anne Sauvage. Mes hommages Dame de Culan.

Et hop ! Encore une révérence... Tout en écoutant les uns et les autres, Anne surveillait la grande porte. Il était fort possible que d'autres candidats se présentent dans la journée. D'ailleurs, Dame Cali le confirmait. Mais elle n'avait pas le temps de les attendre. Elle laisserait ses instructions aux huissiers.

L'amour des Belles lettres réunit les bonnes volontés .

Vous avez raison, Dame Cali. Or donc, dames, messire, si vous voulez bien me suivre, nous irons dans mon bureau.

Par l'escalier monumental qui desservait les étages, Anne montra le chemin de son bureau.

Nombre de messages : 14 Duché/Comté : du Maine Date d'inscription : 23/03/2011

Le bourgmestre du Mans avait reçut il y a peu un pigeon dans contenant une proposition de correspondant à l'académie , Il s’était empressé de mettre une annonce voir ci cela intéresser quelqu'un , et bah apparemment
C’était pas le cas, Il réfléchit du haut de ça chevelure au couleur de l'automne .
Pourquoi pas moi tient ,cela doit être ma fois intéressant se dit t'il
Alors le voila devant prêt à prendre sa tâche
Il interpella une personne devant lui.

Bonjour Bezuto Le Verdier , excusez moi
je viens pour un proposition de correspondant à l'académie , pouvez vous me renseigner ?

Anne avait à peine soulevé la tenture qui masquait le pied du grand escalier qu'elle entendit, dans son dos, "correspondant académique". S'excusant d'un murmure auprès des autres candidats, elle fit demi-tour.

Messire, le bonjour. Anne de Culan, Grand Académicien Royal. C'est moi qui vous ai fait parvenir cette missive au sujet des correspondants académiques.

Elle désigna les personnes qui attendaient.

Joignez-vous à nous, si bien le voulez. Nous irons en mon bureau en parler plus avant.

Et elle reprit la tête de la petite procession. S'il restait des retardataires, l'huissier se chargerait désormais de les guider.

Cyrillius qui souhaite aider son Royaume, ainsi que le peuple qui l'habite entre dans la pièce consacré aux candidatures aux fonctions Académiques.

Bien le bonjour,
Je me présente, je m'appelle Cyrillius, je suis d'Aurillac, ou j'exerce les rôles de Conseillers au Verger, Tribun adjoint, ainsi que Aspirant Maréchal.
De plus, j'exerce le métier de Charpentier.
Je me permets de venir a vous, car je souhaiterai faire acte de candidature pour devenir copiste à L'Institut Royal des Belles Lettres.
Je souhaiterai apporter ma modeste contribution, a cette noble tâche qui est de sauvegarder les textes qui font la grandeur de notre Royaume.

L'on avait atteint la date fixée pour la cérémonie en l'honneur de Dame Jandebohem. Anne avait revêtu son manteau vert, et s'apprêtait à passer l'eau pour se rendre dans l'île de la Cité. Pour qui éprouve un peur panique à contempler un cours d'eau, franchir un pont est une épreuve à laquelle l'on doit se préparer longuement.
Regard fixé à une toise en avant, elle traversait la Salle des pas perdus, bien décidée à ne point relever la tête avant d'être parvenue de l'autre côté de la Seine.

Bien le bonjour

Norf de norf ! Qui donc osait la sortir de sa concentration ?

Je me présente, je m'appelle Cyrillius, je suis d'Aurillac

Le barrage anti pensées hydriques soigneusement élaboré par Anne craqua d'un coup. Son front se couvrit de gouttelettes de sueur, ses mains se mirent à trembler comme celles d'une vieille femme qui aurait croisé Messire Parkinson.

Je me permets de venir a vous, car je souhaiterai faire acte de candidature pour devenir copiste à L'Institut Royal des Belles Lettres.

"Institut Royal des Belles Lettres", c'était une expression magique. Quand elle était précédée du mot "copiste", c'était encore plus magique. Anne dissimula ses mains dans les plis du manteau, se convainquit elle-même que sa sueur profuse n'était due qu'au poids dudit manteau, bien trop chaud en ce printemps lumineux, et se présenta à son tour.

La bienvenue, Messire. Je suis Anne de Culan, Académicien Royal en chaire des Belles-lettres. C'est très volontiers que je vous admettrai au sein de mon institut, mais il est d'usage de permettre à tout nouveau copiste de visiter tous les étages de l'Académie.

Elle fit signe à Bacchus, qui la suivait de près, comme toujours, et qui lui tendit un trousseau de clefs.

Messire Cyrillius, ces clefs vous donneront accès non seulement à mon institut, mais aussi à tous les autres. Visitez, poussez les portes, faites-vous une idée du travail accompli en chacun, puis revenez me faire part de votre choix définitif. Pour l'heure, je dois vous laisser : un rendez-vous que je ne puis remettre.

Un sourire adoucit la rapidité avec laquelle Anne prit congé du futur copiste. Le bourdon de Notre-Dame venait de résonner.

Cyrillius voit arrivé devant lui une dame fort bien habillé, tête baissé, elle semblait être mal a l'aise...
Quand il se présente la dame en question relève la tête et se présente a son tour :

Citation :

La bienvenue, Messire.Anne de Culan, Académicien Royal en chaire des Belles-lettres.

Cyrillius fut honorer d'être accueillit par cette personne.
Anne lui explique :

Citation :: C'est très volontiers que je vous admettrai au sein de mon institut, mais il est d'usage de permettre à tout nouveau copiste de visiter tous les étages de l'Académie.

Cyrillius est très heureux de voir sa que sa candidature est accepter, et c'est avec un grand sourire qu'il s'incline devant le dame.

Je suis très honorer que vous acceptiez de m'accueillir en votre Institution dame Anne.

Puis l'Académicien en chaire lui donne un trousseau de clé, en lui expliquant qu'il peut visiter si bien l'Institut des Belle Lettres mais aussi, les autres.
Cyrillius compris qu'il avait le droit de regarder ce qui se passait en ce batiment, mais bien entendu, en faisant bien attention de ne pas déranger les gens qui travaille.

Et bien c'est avec joie que j'accepte ces clés, je vais commencer ma visite de suite, et je reviendrai un peu plus tard pour vous faire part de mon choix définitif.
J'ose espérer que je ne vous ai pas mit trop en retard, je vous souhaite une bonne journée dame Anne.

Cyrillius fini sa phrase dans le vide... l'Académicienne semblait fort préssé. Cyrillius regarde le trousseau de clé dans ces mains, et il sourit.
"J'y suis arrivé, je suis à l'Académie Royale..." pense t il.
Puis il décide de commencer la visite de ce merveilleux batiment...
"Et pourquoi pas commencer par l'Institut des Belles Lettres..." Cyrillius commence a marcher dans le couloir afin d'aller voir l'endroit ou il aura la joie de travailler.

Nombre de messages : 2 Duché/Comté : Poitou Date d'inscription : 03/06/2011

Malgré un soleil ardent, la route se passa sans encombres, à l'ombre salvateur des arbres aux feuillages luxuriants bordant les chemins et les champs.

Hum... A ceci près que Percheval, notre cheval, s'était mis en tête une nouvelle extravagance et avait décidé de faire le voyage à reculons, la tête tournée vers l'arrière, et la croupe en avant. C'est que le pauvre devait trop fréquenter Balthazar, notre Terre-Neuve un peu foufou, et qu'à force de le voir faire des choses étranges, cela lui donnait des idées pour le moins saugrenues.
Après avoir longuement essayé de parlementer afin de convaincre Percheval de reprendre la noble attitude qui sied et revenait de droit à tous les chevaux du monde tel qu'il est écrit dans tous les manuels de la monture idéale, autrement dit de regarder devant soi, je soupirai, vaincu, et m'adossai à son large cou, passant les rênes autour de moi, afin de le guider, me faisant tout petit et souriant un peu penaud aux voyageurs que l'on croisait.

Pour couronner le tout, j'avais dit à Balthazar de bien rester et de garder la maison, de ne pas bouger, surtout, car j'allais rejoindre sa maîtresse à l'académie. Ce qui eut pour conséquence évidemment, malgré de longues négociations, d'avoir à mes côtés notre gros toutou qui sautillait et nous accompagnait le long de la route, la langue pendante de côté en semblant sourire, ne manquant pas de sauter afin de me chiper ma gourde et de la vider dans son gosier avant de répandre le reste de son contenu sur le sol brûlant.

Finalement, nous arrivions à destination avec un grand soulagement. C'était la première fois que je voyais l'Académie, même si ma Cali m'avait fait de belles descriptions en m'en parlant, de ses belles salles, et de son respect qu'elle avait pour ce lieu et l'immense travail accompli ici par nos pairs et nos aïeux. Cela faisait longtemps que je lui avais dit, suite à sa demande, que je viendrai l'aider, non seulement parce que je ferais tout pour elle, mais également parce que son projet qui rejoignait celle de la Grande Académicienne actuelle m'intéressait au plus au point et me parlait, et parce qu'en ce monde, les histoires font partie des seules choses que j'aimerai toujours et qui occuperaient une place particulière pour moi. Suite à de nombreuses retraites forcées, ma venue fut retardée.

C'était avec une certaine appréhension que j'approchais de l'immense bâtisse. Je mis pied à terre enfin, devant les yeux certainement étonnés du palefrenier à qui je confiais Percheval, l'air digne et faisant comme si tout était normal et voulu que nous nous étions avancés vers lui le popotin équidé en figure de proue. Une fois dans les mains du brave homme, le cheval continua à se déplacer à reculons, une lueur d'amusement dans les yeux. Je secouai la tête de dépit.

Je me tournais vers Babal qui avait compris que nous étions arrivés et qui commença à bouger la tête et la queue dans tous les sens, à l'affût de sa maîtresse adorée. Je plissai les yeux en me demandant comment me débarrasser de celui-là. Je souris en apercevant un immense orme noueux.

- Oh ! Regarde-la, gros Toutou ! Vite, là, là, p'tit chat est tout là-haut !

Je lui tapotais la nuque en lui montrant du doigt le sommet de l'orme, et Balthazar n'attendit pas pour y courir et tenter d'y grimper. C'était sans doute cruel, mais cela l'occuperait toute la journée.. et tel que je le connaissais, cela ne le fatiguera même pas.

Je demandais mon chemin afin de me rendre au lieu décrit par Cali afin de me présenter.
J'époussetai un peu mes habits couvert par la poussière de la route, avant de saluer en inclinant poliment la tête et de me présenter.

- Bien le bonjour, messire. Je me nomme Yoyo, je souhaiterai rencontrer dame Anne de Culan afin de proposer mes modestes services à la prestigieuse Académie, en tant que copiste.

Assise à son bureau, l'air très concentrée sur sa tâche, c'est à dire mordillant sa plume, la copiste à l'institut des Belles lettres avait laissé en plus de la porte habituellement ouverte, la fenêtre également. Provoquant ainsi un agréable petit courant d'air qui soulageait la tension de vouloir faire les choses bien. Mais comment rester concentrée quand on s'imagine chez soi, à entendre les joyeux aboiements de son chien joueur, avec l'envie de faire l'école buissonnière et le rejoindre.
Cali leva la tête en arquant un sourcil.

- Babal ??

Soit elle entendait des voix et se voyait déjà alitée à l'hospice, soit....
Prudemment Cali s'approcha de la fenêtre en scrutant l'extérieur. Les yeux soudain tout ronds, elle venait de découvrir son chien, debout sur ses pattes arrières tandis que ses pattes avant reposaient sur un grand Orme et visiblement très intéressé par ce qui se passait au sommet de l'arbre.
La jeune femme eut envie de pouffer devant cette scène des plus incongrues, n'imaginant jamais que le brave toutou puisse un jours fouler les pavés de Paris.
Cali s'avisa soudain que si le chien était dehors, c'est que le maître devait être à l'intérieur, aussi elle se mit à courir dans les couloirs de l'Académie, ralentissant et saluant poliment dés qu'elle croisait quelqu'un pour ensuite repartir comme une flèche, un fois le couloir vide.
C'est un peu essoufflée qu'elle arriva à l'entrée où son Yoyo était en train de se présenter à un garde. Un grand sourire illumina son visage à sa vue.
Elle remercia le garde et fit entrer son fiancé . Tournant la tête à droite puis et à gauche et constatant qu'il n'y avait personne, elle attira son Yoyo par le col de sa chemise et lui piqua un petit baiser .

Coucou toi ! Je suis contente de te voir! Viens je te fais visiter la Salle des pas perdus en attendant la venue de la grande Académicienne.

En toussotant elle lui remit en place sa chemise en la lissant , échangeant avec lui des petits sourires puis elle passa son bras sous le sien pour le guider en haussant légèrerment le ton.

- He bien très cher, vous voici dans la Salle des pas perdus, surmontée de cette magnifique coupole qui date de... euh... qui commence sérieusement à Dater. C'est ici également que sont reçu les futurs copistes. Dame Anne de Culan a été prévenue, ainsi vous pourrez lui faire part de votre souhait.

Puis elle chuchota:

C' est drôle de se vouvoyer non? Ah au fait, j'ai vu Babal mais je ne suis pas montrée.
Elle sourit en imaginant le brave chien débouler en balayant l'air de sa queue, et léchouillant tout ceux qu'il croiserait.

Bref séjour à Paris. Toujours trop brefs, les séjours à Paris. Non qu'Anne adorât la capitale, loin de là. Jamais elle ne s'était habituée à la puanteur qui montait des berges de Seine, aux jours de grande chaleur, à la gouaille des marchandes de rue, aux bousculades, à l'étroitesse des rues, au fleuve, surtout, ce fleuve abhorré au bord duquel avait été construit le palais des Académies. Mais elle avait tant à faire, à l'Académie ! Force lui était donc d'y venir souvent. Une fois franchie la porte St-Antoine et sa bastille, elle laissait retomber les rideaux de cuir de son coche, pour se protéger au maximum des remugles et du bruit. Ce n'est que dans son bureau, portes et fenêtres closes, qu'elle se sentait bien. Elle se mettait au travail, et le temps filait bien trop vite.
Ce jour-là, quand une énième goutte de sueur vint étoiler le parchemin qu'elle étudiait, le front plissé, elle se résigna à entrouvrir sa fenêtre, espérant un peu d'air frais. Il faisait une chaleur moite, annonciatrice d'orage. Toute la capitale s'agitait méchamment, énervée dans ses moindres fibres, et Anne ne faisait pas exception à la règle. Cette chaleur, c'était une attaque personnelle : elle avait vraiment autre chose à faire que s'éponger le front à chaque minute.

A peine la fenêtre ouverte, le bruit du dehors envahit la pièce, jusque là protégée par l'épaisseur des murailles et les nombreuses étagères tapissant les murs de volumes et codex. L'air ne s'affraîchissant point, il fallut aussi ouvrir la porte, et ce furent les menus bruits de l'Académie, pas feutrés sur les parquets, murmures des pages tuant le temps aux portes des académiciens, ronflement d'un huissier qui ... Ronflement ? C'en était trop : Anne, qui venait de se rasseoir, se releva, prête à aller tancer l'importun paresseux. Au moment de franchir son seuil, elle fut arrêtée par un courant d'air inattendu : Dame Cali, d'ordinaire posée, parcourait le corridor à toute vitesse. Intriguée, et lassée de chercher la fraîcheur dans un bureau où elle étouffait, Anne la suivit, mais fort lentement. La jeune fille dévalait les volées de marches. Depuis les galeries, Anne la suivait des yeux. Elle finit par comprendre que les sourires affichées par sa copiste s'adressaient à un jeune homme qui venait d'entrer dans la Salle des Pas perdus. L'huissier qui montait à sa rencontre, et qui parut fort heureux de constater que l'Académicienne avait déjà parcouru la moitié du chemin, ce qui lui éviterait de se fatiguer à monter deux étages supplémentaires, lui apprit que le jeune homme se nommait Yoyo, et postulait en tant que copiste. Anne remercia d'un signe de tête, constata d'un regard que ledit Yoyo et Dame Cali paraissaient très heureux de se retrouver, et décida, dans son immense bonté, de leur accorder une prolongation de tête-à-tête. Peut-être la chaleur, qui l'incitait à ralentir le pas, n'était-elle pas pour rien dans cette décision.

Elle déboucha dans la Salle des Pas perdus au moment où Cali se haussait pour murmurer à l'oreille du jeune homme, haussa légèrement un sourcil et s'approcha :

Le bonjour, Dame Cali. A voir comme vous souriez, je gage que vous nous amenez votre fiancé. Messire Yoyo, la bienvenue.

Un brin de nostalgie dans le regard, elle considéra le couple, l'espace de quelques secondes, avant de reprendre.

Dame Cali vous fera visiter nos locaux. Vous voudrez bien me faire part de votre décision, quant à votre institut de rattachement, à l'issue de la visite ... bien que j'imagine déjà la connaître.

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 07/06/2011

John a quitté son pays natale cela fait longtemps. Il l'a perdu raison de sa vie, Il voyage , Il chante , Il observe la vie mais il ne participe pas dans cette vie. Il y a 3 jours il est venu à paris. Il aime bien cette ville , plein de lumière, plein de vie. Il visite des monuments, des statues, des rues... Un jour il a décide de visite l'académie royal apres cette visite il percois que sa vie vaut mieux qu'il pense donc decide de postule pour un fonction académique. Il se rend devant la Grand Académicien Royal Anne de Culan

"Bonjour Votre Excellence,

Je m'appelle John Constantine connu comme Ettore Castello.J'ai vécu ma vie à combattre pour les rois , les ducs ou des nobles. mais maintenant je suis vagabond, Je me permets de venir a vous, car je souhaiterai faire acte de candidature pour devenir un historien à L'institut Royal. je me suis reconnu mes limites à l'access des ouvrages historiques mais je pense que mes expériences et mes mémoires aura bien plus utile que les livres. je souhaiterai aussi devenir le traducteur anglais française à L'Institut Royal des Belles Lettres."

Nombre de messages : 2 Duché/Comté : Poitou Date d'inscription : 03/06/2011

J'étais un peu impressionné de me retrouver dans un tel lieu, ce qu'il représentait, ce qu'il renfermait de savoir et de connaissances, et je ne savais trop si j'avais ma place ici.
Après tout, je n'étais pas aussi érudit que ma Cali qui avait plusieurs cordes à son arc et qui avait été élevée par un moine.
Aussi étais-je tendu, bien que j'essayais de faire bonne figure afin de ne pas trop le montrer, en me demandant toutefois si je serai accepté, si je serai à la hauteur, et si je m'y ferai un jour à l'impressionnant charisme de ce lieu immense.

Après m'être présenté au garde, un sourire se dessina sur mon visage en apercevant mon amoureuse, qui je ne savais par quelle magie, était apparue juste à ce moment. Et toute mon appréhension s'était envolée, faisait place simplement à la joie de la revoir. J'inclinai la tête pour remercier le garde qui alla prévenir dame de Culan, puis fus surpris lorsque Cali m'attira vers elle pour un brûlant baiser.
Je lui souris timidement en rougissant un peu et en rentrant la tête dans les épaules. Elle était toujours elle-même, ma Cali, où qu'elle soit, toujours à l'aise dans tous les environnements.

- Coucou toi ! Je suis contente de te voir! Viens je te fais visiter la Salle des pas perdus en attendant la venue de la grande Académicienne.

- Coucou Nam.. euh dame Cali. Je suis vraiment très content de vous retrouver icelieu également.

Je fis une courte révérence en lui souriant tendrement, tandis qu'elle ajustait mes vêtements avant de prendre mon bras pour me faire entrer et me faire visiter, retrouvant notre complicité de toujours et échangeant des sourires.

- He bien très cher, vous voici dans la Salle des pas perdus, surmontée de cette magnifique coupole qui date de... euh... qui commence sérieusement à Dater. C'est ici également que sont reçu les futurs copistes. Dame Anne de Culan a été prévenue, ainsi vous pourrez lui faire part de votre souhait.

Je levai le nez et balayai la salle du regard, retenant un "oooooooooh cheeeeeest bôoo", ne voulant pas faire honte à ma compagne, comme un simple péquenaud. Mais la salle et le dôme était aussi beau qu'elle me les avait décrits.
Elle me chuchota doucement par la suite.

- C'est drôle de se vouvoyer non? Ah au fait, j'ai vu Babal mais je ne suis pas montrée.

Je fis un sourire qui valait un petit rire. Je lui chuchotai à mon tour, tout bas, discrètement.

- Tout à fait, très chère, prunelle de mes cils, coeur de mon.. euh artichaut... Et tu as bien fait pour Babal, il m'a suivi de force.. et là, jusqu'à nouvel ordre, il te croit au sommet de l'orme.

Mais en voyant approcher une dame, je me redressai tout de suite et repris un peu de contenance. Et même si on parvenait à lire quelques signes de fatigue sur son visage et que l'on voyait quelques mèches de ses cheveux trempées de sueur et apposées sur son front, tout cela était effacé par l'impression qu'elle dégageait, de l'élégance, de la douceur, du calme, et appelait au respect.

- Le bonjour, Dame Cali. A voir comme vous souriez, je gage que vous nous amenez votre fiancé. Messire Yoyo, la bienvenue.

Je m'inclinai courtoisement pour la saluer, bien que je rougis en l'entendant m'appeler le fiancé de Cali.

- Bien le bonjour. En effet je suis Yoyo. Et je ne pense pas me tromper en vous présentant mes hommages, Dame de Culan. Je vous remercie pour votre accueil malgré vos trop nombreuses occupations.

Sans réfléchir, je glissai ma main dans celle de Cali, comme pour me rassurer.

- Dame Cali vous fera visiter nos locaux. Vous voudrez bien me faire part de votre décision, quant à votre institut de rattachement, à l'issue de la visite ... bien que j'imagine déjà la connaître.

Je lui souris.
J'avais hâte de rencontrer Anne de Culan et voir quel genre de personne elle était. La grande Acédémicienne était sans préjugé, et elle était très gentille et accommodante. Je trouvais cela très généreux de sa part de laisser Cali me faire la visite, et pour la remercier de cette faveur, je savais que nous nous montrerons très respectueux et sérieux durant la visite et à chaque fois que l'on sera ici.

Nous la saluâmes en la remerciant de nouveau, et commençâmes à nous éloigner, une autre personne que nous ne voulions pas gêner venant se présenter à son tour juste après nous.

Je chuchotai discrètement de nouveau à l'oreille de Cali, ne pouvant m'empêcher de lui demander :
- Dis au fait... comment ça ce fait que tu ne soit encore que ma fiancée, toi ?

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 16/08/2011

Le jeune Fauste avoit gagné Paris et la grande ville lui tournait la tête.
Il allait d'édifices somptueux en ouvrages monumentaux.
Tout cela le changeait bien d'une province où la seule distraction résidait dans le dépeçage du porc.

Arrivé devant l'Académie, il héla un pauvre hère qui lui semblait bien désœuvré à monter la garde devant les portraits des princes de la Science.

Hola, Grand Mufti, On m'a dit que je trouverais ici la dénommée de Culan, Faites lui donc savoir que je chercher à m'enrôler dans la compagnie des adorateurs de Calliope!

Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 09/02/2011

De passage à l'Académie, Walan fut averti que quelqu'un se présentait aux portes en demandant Anne de Culan. Prenant le temps de passer rapidement le manteau vert de sa charge, il redescendit des étages pour aller à rencontre de l'individu en question. Saluant d'un signe de tête, il prit la parole tranquillement.

Bonjour, je suis Walan de Meyrieu, académicien en charge de l'institut de politique. J'ai cru comprendre que vous cherchiez à rencontrer Son Excellence le Grand Académicien. Elle n'est malheureusement pas disponible ces jours-ci, je vous prie donc de bien vouloir patienter jusqu'à son retour. Vous pouvez patienter ici même, mais il est probable qu'il vous faille trouver une auberge où loger et revenir d'ici quelques jours, lorsque Son Excellence pourra vous recevoir.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 16/08/2011

Ah le beau gaillard...Il en ferait un splendide mignon à la cour d'Angleterre celui là! - se murmura Fauste

Senher, je peut tout aussi bien me passer de la de Culan!
Pour tout dire je cherche à intégrer le fleuron des temples du savoir de France, votre vénérable institution.
Pourriez vous m'introduire dans la place?

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/01/2011

Un homme, richement vetu, arriva à l'Académie. Il attendit.

Encore vous ?

Etonnée, Anne toisa le visiteur.

Quelle est votre demande, cette fois, Messire Castello ? Est-elle une fois encore assortie de mémoires d'outre-tombe ?

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/01/2011

Encore moi? Pardon...

Marco, c'est pas Marco. Ne confondons pas.

Vous devez me confondre avec mon neveu, je pense. Pour ce qui me regarde, je suis Marco Amedeo Mattia Castello, Monseigneur de son Etat, Magnifique Recteur de l'Ordre Thomiste, Préfet Emerite de Saint Loyats, et Ancien Préfet de Saint Théodule, Membre de l'AEF. Enchanté. De Culan, je présume.

Admettons.
En ce cas, Messire, vous partagez avec votre neveu, outre le visage, la voix et toute la personne, une méconnaissance des usages. On n'utilise jamais la particule quand le nom seul est prononcé, sauf si ledit nom commence par une voyelle.
Effectivement, je suis bien ...

Légère pause, avant de reprendre, agacée par la propension du visiteur à faire étalage de ses titres :

... Anne-Blanche Cornedrue, baronne de Culan, dame de La Mure, Grand Académicien Royal, Secrétaire d'Etat, Collier de Saphir de l'Ordre du Lys, Grand Officier de l'Ordre de St-Georges ... entre autres...
Que puis-je pour vous ?

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/01/2011

Enchanté, donc. Si vous me le permettez,au fait, point de Messire, je ne partage pas votre état de Noblesse : c'est un titre que je ne mérite pas. Je ne suis que Roturier. Eclésiastique certes, mais roturier.

Flegmatique.

J'aimerais, s'il vous plait, entrer dans l'Institut Royal de Lettres, pour participer un peu à la vie culturelle du Royaume. Rien d'autres. Je dois vous admettre que je suis assez disponible en ce moment, et donc, j'aimerais bien occuper mon temps de façon intelligente.

Méfiance, méfiance... "Les chiens ne font pas des chats", avait coutume de dire le Père Comis. Un Castello, ecclésiastique ou pas, ça reste un Castello.

Sieur, vous voudrez bien pardonner mon refus. Ou pas, d'ailleurs, mais peu m'importe. Un de vos parents n'a pas hésité, pour de sottes histoires d'ego, à saccager des ouvrages appartenant à l'Académie. Un autre s'est présenté ici en ne cherchant même pas à cacher sa nature maléfique, et en exhibant des lettres qu'il disait venir de l'Au-delà.
Je ne prendrai pas le risque d'introduire de nouveau en l'Académie pareille engeance. Si vous voulez occuper votre temps, voyez avec votre hiérarchie, je gage qu'ils trouveront à vous employer.
La bonne journée, Sieur.

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/01/2011

Je n'entends point, pourtant. Sa Grâce Sindanarie m'avait assuré que la faute de mes parents n'auraient pu retomber sur moi. Elle se trompe à ce point? Pourrais-je la voir, si c'est possible?

On la mandait en Salle des Pas Perdus, lui rapporta un de ces mille et un pages qui en fréquentaient les couloirs et salles comme autant d'ombres. Ni une ni deux, Sindanarie déplia sa carcasse de plus en plus couturée pour s'y rendre et, arrivée au but, salua respectueusement le Grand Académicien puis, avec une réticence qu'elle espérait insensible, le visiteur. Pas besoin de beaucoup de temps pour reconnaître qui s'amusait à vous menacer de vagues maux... Un léger sourire se profila sur le visage de l'Immortelle à ce souvenir, et elle entama :

Excellence, Messire. Vous m'avez demandée ?

A mi-chemin entre interrogation et affirmation. Lequel allait entrer dans le vif du sujet ?

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/01/2011

Ah vous voilà! J'avais donc raison!

Soupir.

A quel sujet ? Vous vous plaisez à répéter toujours avoir raison. Du moins, à chaque fois que vous êtes venu me menacer de mille maux cachés qui devaient se révéler en leur temps, pour ne jamais arriver.

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/01/2011

Pardon?

» Décrets Académiques