Candidatures aux fonctions Académiques.

Les bruits couraient vite, à peu près aussi vite que les pages bavards qui hantaient les couloirs de l'Académie, prompts à relayer rumeurs, ragots et autres nouvelles. Et, pour une fois, ils avaient eu la bonne idée de venir chercher Sindanarie, faute d'avoir gardé en mémoire la nomination du nouveau Maistre Académique de l'Institut de Politique, pour l'informer de l'arrivée d'un homme souhaitant intégrer l'Institut mentionné précédemment. Alors, ni une ni deux, la jeune femme attrapa un jeu de clés encore non attribué à un Copiste, et fit route toutes voiles dehors (tout manteau vert dehors, en l'occurrence) de son bureau jusqu'à la Salle des Pas Perdus. Au moins, il y avait du mouvement, ces derniers temps, c'était très bien !

Arrivée dans la Salle des Pas Perdus, que vit-elle ? D'abord, effectivement, un inconnu, comme le page le lui avait annoncé. Le candidat, sans doute. Le nouveau Copiste, Messire Leone. Et la Maistre Académique d'Histoire, Dame Erwelyn. Que du beau monde (d'un autre côté, n'y avait-il pas que du beau monde à l'Académie ?), même si elle ne savait pas qu'ils étaient déjà présents. Le page avait dû partir avant même de vérifier s'il y avait du monde pour s'occuper de l'arrivant... Sans se démonter, Sindanarie commença par saluer tout ce monde, et entama avec un sourire chaleureux :

Dame, Messires, le bonjour !

Et, se tournant vers l'inconnu, elle continua, souriant toujours :

Messire, on m'a fait savoir que vous vouliez rejoindre l'Institut de Politique... Souhaitez-vous y faire une petite visite afin de vous rendre compte du travail et des projets qui y sont menés ?

Copiste de Politique Nombre de messages : 76 Date d'inscription : 13/03/2010

On va ouvrir un hospice ! Et oui, à en juger la présence des vie...euh personnes d'un âge plus que certain. A vrai dire, c'était le genre d'individus à suspense. -Comment ça ? Qu'est-ce qu'il dit encore comme connerie, celui-là ?!!!- Ben, prenons un vieux. -Oui, un seul. On en a tous dans son entourage. Bah là, en l'occurrence y en a deux dans la salle des pas perdus. Un vieux dans "la force de l'âge" et une vieille...- On le prend et on l'observe. -L'institut des sciences devraient faire un suivi, là dessus.- Mettons une vieille, que nous nommerons Erwelyn, -Nom prit au hasard.- sur un banc en plein hiver et attendons un peu. -Quelques jours...- Et là, la réaction à suspense intervient. Va-t-elle se les geler, sachant qu'elle n'en a pas ? -Quoique ça, on n'en sait rien.- Va-t-elle réussir à survivre ? Les questions sont multiples. Prenons désormais, un vieux que nous nommerons Arthur, -nom courant dans les royaumes...- mettons-le sur le même banc en été. Que va-t-il se passer ? Hum ? Bon en dehors des facteurs météorologiques, ils restent des personnes à suspense. En effet, l'vieux présent ici lieu, dans cette salle des pas perdus. Qu'est-ce qu'il l'empêche de casser sa pipe ? Rien. Et c'est là que réside le suspense. Un jeunot courant dans un champ, il y a moins de risque. A part si un vieux lui fait un croche pied pour lui piquer sa femme ! Mais ça...Cela ne nous regarde pas. -Pas vrai, Monsieur Toultan, Jean Balle de son prénom.-

Une terrible douleur au niveau de la poitrine -Tiens.- le prit. Leone se posa la main à cet endroit, puis il serra. Il trébucha et se retint grâce au mur. Son visage trahissant la souffrance apparente à ce point situé près de son cœur. Et c'est alors....Que l'inimaginable se produisit dans un long râle, du genre : Aaaaaaaaarrrrrrrrrrrggggggghhhhhhheeeeeeeeuuuuu -Oui, cela ressemble à ça un râle !- Leone n'était plus....Bonjour, planches en sapin, sève coulant sur le masque mortuaire. Moisissure, asticot, je t'salue ! Mais nan ! -Trêve de plaisanterie.- Il n'avait rien d'autre que de l'aérophagie. Ainsi, une flatulence "furtive", du genre : Tiiiiiiiiiooooooooooouuuuuu !! -On la connait tous celle-là. Comment ça, non ?- suivit d'une odeur rappelant la rose fanée...

Après son forfait de copiste académique, il entendit un "adio". De quoi s'agit-il ? Il se retourna brusquement ! Etait-ce l'attaque d'une bande d'eunuques espagnols ? Et bien, c'était juste une femme d'un âge...On ne le dira pas, c'est mal poli. Il n'avait pas souvenir de ce genre de terme pour dire "bonjour". Peut être était-ce une insulte ? Non, impossible. Elle semblait être une maitre d'académie. Ce n'était donc point concevable. Il recula d'un pas et inclina la tête en signe de salue. Il se présenta succinctement : "Bonjour, c'est moi Leone Salvatore Machin de truc bidule, copiste d'académie". Il embraya avec un inutile "Comment ça va ?" Question d'hypocrite car la plupart du temps, on s'en fout complètement de la réponse. Pourquoi donc poser des questions, dont les réponses n'ont aucune importances ? -D'ailleurs, pourquoi je viens de la poser celle-là ?-
Puis, la preuve en est là. Le futur copiste présent n'a pas répondu au magnifique Leone. On le voit bien. Ces jeunots, ils ne respectent plus les anciens !

Je peux peut-être vous aider ?

Non. Ça, c'est de la réponse ! En effet, il devait y aller là. Il avait trop trainer dans l'coin. Et voilà que la grande académicienne se pointe. Tout est parfait. Il fait un léger sourire à la dame.

Bon, je vais me rentrer. A mon âge, il n'est pas bon de rester dans les courants d'air. Vous devez le savoir.. -Pourquoi avait-il dit ça ?- L'est fou c'type ! Il veut s'attirer les foudres de la dame. Qui était pas mal, d'ailleurs. Bon, c'est sur. C'est pas "Belle Lettres" mais bon, elle a tout de même fière allure. Bref. Il quitta la salle en fredonnant une chanson, dont on ne sait d'où elle sortait.

Comme les rois mages, en Galilée… Suivaient des yeux l’étoile du berger !

Ducan toujours aux portes commençait a ne plus rien comprendre niveau accueil..Néamoins une fois la grande académicienne venue ainsi que des membres de l'academie il se remit a sourire puis répond aux questions avec franchise

Messire, on m'a fait savoir que vous vouliez rejoindre l'Institut de Politique... Souhaitez-vous y faire une petite visite afin de vous rendre compte du travail et des projets qui y sont menés ?

Oui oui! pourquoi pas?!ça me ferai grand plaisir

Aucun doute, tout ce petit monde tourbillonnant avait l'air de faire de l'effet à l'arrivant... Ce devait être assez bizarre de se retrouver au milieu de ces membres de l'Académie, bourdonnant comme des abeilles autour d'un pot de miel. Chassant cette pensée étrange, Sindanarie salua avec un sourire le Sieur Leone qui s'en retournant en chantonnant un air qui lui était inconnu, après une phrase quelque peu ambiguë quant à son âge. Bref, une fois le Copiste de Politique parti, la jeune femme (eh oui, vingt-trois ans, ce n'est pas encore la fin des haricots...) tendit les deux clés qu'elle avait prélevées dans son bureau au nouvel arrivant, en lui disant :

Cette clé vous ouvrira les portes du bureau de l'Académicien de l'Institut, Messire Yodea, et du bureau du Maistre Académique ès Politique, Sirantonio Licors. Si vous avez des questions qui vous viennent pendant votre visite, n'hésitez pas à contacter ce dernier, je suis sûre qu'il se fera une joie de vous répondre. Sinon, vous pouvez aussi demander de l'aide aux Copistes que vous croiserez : Messires Leone, qui vient de quitter la salle, Arthur Dayne et Blink, Dames Alizarine et Piscalie Breydel...

Où allait-elle donc comme ça ? Ah, oui, l'autre clé.

Hum, bref. Cette autre clé, elle, vous ouvrira le scriptorium de l'Institut. Vous pourrez y découvrir les travaux en cours, les projets à l'étude...

Bien. Ca, c'était fait. Que pouvait-il donc rester à ajouter ? Ah, oui, forcément.

Quoi qu'il en soit, Messire, bienvenue en nos murs. Je vous laisse visiter, n'hésitez pas à revenir me faire part de votre décision une fois qu'elle sera prise.

Et, s'installant dans un coin de la Salle des Pas Perdus, la Grande Académicienne se replongea dans les quelques feuillets qu'elle avait amenés avec elle.

Ducan sourit puis prend les clés des mains de la grande académicienne.

Regardant le trousseau puis le palais il se demandait déja par quoi commencer.....bref il decide de se faire accompagner donc par quelqu"un

regardant autour de lui,il interpelle un des gardes du palais qui accepte de lui servir de guide pour sa petite visite

Après une longue visite Ducan revient aux portes du palais le sourire largement aux lèvres

A la grande Academicienne

Après une petite visite de l'institut de politique< et après avoir pris connaissance des projets et missions de cette institut..je suis prêt a m'y engager!

(j'ai pas osé poster!)

Parchemin, re-parchemin... Viendra demain, viendra peut-être, viendra, viendra pas... Proposition, réponse, approvisionnement des écuries par l'économat... Froncement des sourcils de la Grande Académicienne. Par la peste, comment se faisait-il que cette lettre-là soit arrivée dans le paquet des missives reçues pour l'Académie ? Elle s'embrouillait donc à ce point ? Bon, alors, que voulait l'économat de Ryes ? Ah, c'était l'affaire des poireaux qui les gênait. Comprenne qui pourrait... Des poireaux, ce n'était pas le bout du monde, tout de même ! Pas tout à fait... Soupir excédé. Bien, on verrait ça dans les jours à venir. Plus tard. Pour le moment, l'urgence, c'était la conférence, pas les écuries, puisqu'elle avait fait en sorte qu'il y ait des livraisons régulières. Roulant la lettre égarée pour mieux la glisser dans sa manche, le long du poignard qui y était discrètement sanglé, par habitude, Sindanarie allait en revenir à ses moutons, c'est-à-dire aux lettres consacrées à l'Académie, quand le visiteur revint à elle.

Combien de temps s'était-il écoulé ? Elle n'aurait su le dire. Toujours est-il que, se décollant du mur contre lequel elle s'était adossée, elle vint à la rencontre du potentiel futur Copiste, lequel lui confirma son souhait. La joie de voir une nouvelle personne rejoindre l'Académie lui arracha un sourire joyeux, tout comme le choix de ses mots. Elle avait à peu près employé les mêmes... Quand elle s'était engagée dans l'armée ! Aristote, comme le temps passait et essayait déjà de lui faire croire qu'elle vieillissait. En vain, cela va sans dire ! A vingt trois ans, on n'avait pas vécu la moitié de son existence... Peut-être. Bref, elle répondit, souriant toujours, au nouveau Copiste :

Eh bien, Messire, bienvenue à l'Académie ! J'espère que vous vous y plairez. Si vous avez besoin de quelque chose ou si vous avez des questions, n'hésitez pas à faire appel à votre Maistre Académique, Sirantonio Licors, ou à votre Académicien, Messire Yodea, ou à moi-même en dernier ressort. Euh, oui, je suis Sindanarie Carsenac, avoir mon nom pourrait vous servir si vous voulez me joindre... Bref. Gardez bien ces clés, elles vous seront utiles.

Elle allait se diriger vers son bureau quand... Eh, elle n'avait même pas demandé, et elle était sans doute arrivée trop tard pour l'avoir entendu.

Messire, excusez-moi, pourriez-vous me rappeler votre nom ?

Les allers-retours entre Dijon et Paris devenaient très fréquents, et ça ne le dérangeait pas du tout, loin de là. Il aimait se retrouver seul sur les routes avec son cheval, il en profitait pour faire le point et réfléchir.
Ah ça, il en avait des choses où il devait faire le point ! Réfléchir aussi d'ailleurs, il y avait tellement de sujets sur lesquels il devait faire des choix, trouver des idées...
Il était retourner en Bourgogne pendant la semaine, et de nouveau aujourd'hui, il se retrouvait sur les chemins le menant à Paris.
Le Maistre Académique de Politique avait été invité à la première Conférence de l'Académie Royale. Il avait donc emporter dans un sac, ces vêtements les plus appropriés pour cette conférence.

Toujours avec son chapeau mauve sur le crâne qu'il ne quittait jamais, il arriva à l'entrée de la ville et se dirigea vers l'auberge la plus proche du Palais de l'Académie. Il avait un peu de temps avant la conférence, il pourrait donc passer faire un tour Palais après avoir déposé ses affaires dans sa chambre.

Il entra dans l'auberge, prit une chambre, et y déposa ses bagages. Puis en deux, trois mouvements, il redescendit et reprit son cheval pour aller jusqu'au Palais.

Une fois arrivé sur place il attacha son cheval, et entra. A l'entrée justement, pas mal de monde, dont un nouvel arrivant, d'après les dires, un nouveau copiste pour son Institut. Voilà une bonne nouvelle, pensa t-il.
Il avança et se présenta.

Bonjour messire.

Je suis Sirantonio Licors, Maistre Académique de l'Institut de Politique.
Soyez le bienvenu, et n'hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soit.

Puis se tournant vers la Grande Académicienne.

Bien le bonjour Dame Sindanarie.

Citation :: Messire, excusez-moi, pourriez-vous me rappeler votre nom ?

Ducan Herrebouc!

lui sourit puis se reprend

Merci tout bonnement de m'avoir accepté dans la grande famille des copistes de l'académie royale de France..J'èspère ne pas vous decevoir! et surtout travailler en parfaite harmonie avec tous!

Puis à Sirantonio,le maîstre académique

Bien merci aussi a vous messire!

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 06/04/2010

Académicien Royal? Son cousin l'avait été, bah il l'est encore, peut-être pas, en faites, aucune idée. Son cousin Didier était en Champagne, c'était la seule nouvelle qu'il avait de lui depuis qu'il avait quitté la Gascogne pour la Provence. Un autre Warenghien qui voulait devenir Académicien. Protéger la culture de la France était leur mission s'il avait bien comprit.

Il se rendit donc au Palais des Académies, candidature en main, déterminé.

Citation :: Moi, Amyr de Warenghien,

souhaite devenir Académicien afin de préserver la culture de la France. Je serais fier de rejoindre vos rangs. Je vais habiter en Gascogne très bientôt. J'étudie en ce moment en théologie niveau 2 chez les cisterciens, j'étudie également pour devenir Inquisiteur.

Je suis né en Lorraine, mais je me considère plutôt françoys, ayant habité plus longtemps en Gascogne qu'en Lorraine.
J'ai eu quelques postes militaires en Gascogne:
-Soldat de l'ost, jusqu'à devenir Adjudant-Instructeur.

Si vous avez d'autres questions sur mes connaissances ou d'autres questions, n'hésitez pas.

Amyr de Warenghien

Il attendit donc sagement que quelqu'un vienne le retrouver au Portique, les mains crispées sur sa candidature

Copiste de Politique Nombre de messages : 76 Date d'inscription : 13/03/2010

Leone aimait bien aller martyriser les futurs membres de l'académie. En réalité, ces jours-ci c'était la seule chose pour laquelle, il avait suffisamment de temps. C'est un désastre d'être débordé avec les tâches quotidiennes et ne plus pouvoir assurer son office académicien...
En plus de ça, il ne croisait pratiquement plus "Belle Lettres". Elle devait sans doute l'éviter. - C'est ce qu'il vaut mieux faire, si l'on est à sa place. Ras le pompon de c'type !-

Il vit un mec -patibulaire mais presque.- avec en main, un bout de parchemin. L'vieux fut intrigué et s'avança.

Bonjour, bonjour. Que puis-je faire pour vous ?

"Réponds pas une partie de soule, sinon je t'encadre" pensa-t-il. Oui, question peu pertinente réponse qui va de concert.

Je n'ai pas envie d'y aller...

C'était ce qu'Anne se répétait depuis le matin. D'abord une simple petite voix, toute fluette, au fin fond de sa tête, facile à repousser ; puis une voix plus forte ; et maintenant, alors qu'approchait l'heure du cours à l'Hôtel-dieu, c'étaient carrément une clameur.
Agacée, elle prit appui des deux mains sur sa table pour repousser son fauteuil en arrière, fut debout instantanément. Puisqu'il n'y avait que deux moyens de faire taire la clameur, elle allait user du seul qui lui paraissait convenable : y aller quand même. Y aller vite, même, pour avoir la paix.
Un signe à Bacchus, qui attendait déjà sur le seuil, écritoire sous le bras, et Anne descendit le grand escalier. Avec un peu de chance, le Très-haut permettrait qu'elle loupe une marche et se retrouve dans l'incapacité de se rendre à l'Hôtel-dieu. La volonté du Très-haut, on ne peut rien là-contre.
Hélas, hélas ! Il devait regarder ailleurs, dans Son immense mansuétude, vu qu'Anne parvint au portique sans l'ombre d'un début de torsion de cheville.
Cependant ...
Il y avait là Messire Leone, l'air sombre, planté devant un autre messire qu'Anne ne connaissait pas. Quelque chose souffla à la jeune académicienne qu'ils étaient sur le point d'en venir aux mains : l'air rogomme répandu sur tout le visage du vieil homme, sans doute. Le Très-haut ne voulait donc pas qu'elle se rendît au cours. La certitude s'en imposa instantanément. Sourire aux lèvres, elle s'approcha. Esquisse de révérence à l'un, demi-révérence à l'autre, à l'aune de l'importance apparente des deux compères, dans l'attente d'une présentation en bonne et due forme, puisqu'elle était chez elle, en quelque sorte, et recevait.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 06/04/2010

Bonjour, bonjour. Que puis-je faire pour vous ?

Une envie de lui dire une joute de soule et de se barrer lui traversa l'esprit, mais il tendit plutôt sa candidature d'une main tremblante. Nervosité de probablement être dans un ordre royal.

Je viens pour porter ma candidature, 'fin, je vais vous la donner vous devez surement savoir plus que moi ce que vous devez faire avec elle

Copiste de Politique Nombre de messages : 76 Date d'inscription : 13/03/2010

Elle était là ! La fameuse, la célèbre, la magnifique -bon c'la suffit, elle va choper la grosse tête- "Belles Lettres" était en effet dans le hall d'entrée, dans la salle des pas perdus. "Qu'est-ce qu'elle nous fait là ? Une révé... moarf !" L'vieux répondit d'un banal signe de la tête et chipa la candidature des mains du sieur. -Action, réaction.- "Manque de réflexe, l'jeunot" pensa-t-il encore une fois. -Qu'est-ce qu'il pense c'type. Il va nous pondre un bouquin à force.-

Lisant doucement pour lui même :

Moi, Amyr de machintrucbidulechose...

Souhaite devenir académicien...blabla...Gascon...blabla...soldat...rebla...adjudant-instructeur... Bon !

Il regarda le dénommé Amyr, dans les yeux. Dans d'autres circonstances, il aurait dit un "Du papier ! Du papier ! Et moi, qui me rendait justement aux latrines !" Mais bon, il a pas l'air drôle c'mec "patibulaire mais presque".

Alors, avant de devenir académicien, vous serez sûrement copiste puis maitre d'académie. La véritable question est : Quelle académie désirez-vous intégrer ?
Il y a celle de linguistique, d'histoire, de science, des belles lettres, de lexicographie et enfin de politique. La dame ici présente, possède un trousseau de clés. Elle peut vous permettre de visiter les lieux. Encore faut-il, qu'elle est point perdu le dit trousseau....

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 06/04/2010

Il avait déjà décidé avant même de franchir le Portique, il allait suivre les traces de son cousin Didier

Hum, je crois que je choisirai l'académie de l'Histoire, oui voilà!

Rodrigue vint d'un pas sur et serein. Après avoir lu les annonces des académies sont choix fut difficile et pourtant il réussi aisément finalement à faire son choix. Il prit divers corridors divers escaliers et finit par ouvrir une porte ou avez lieu les inscriptions. L'académie était vraiment belle, il avait chercher pendant longtemps une nouvelle occupation pour ces jours. C'est les locaux, la douce voix des personnes présente et de leurs gentillesse et de leurs savoir qui le conduit finalement ici. Il ouvrit la porte soigneusement se présentant pieusement à l'assemblée présente. Il s'exprima.

Bonjour,

Je me nomme Rodrigue d'Elfaque. Je suis un soldat de l'armée ducal du Lyonnais Dauphiné.
Je suis basé en garnison de Valence ou j'occupe le poste de second de garnison. Je suis également un des très rare instructeur de cette armée. J'ai pour soucis d'aimer aider mes concitoyens, j'ai donc choisit d'être politicien en étant membre d'un parti politique et étant conseiller municipal. Mais j'ai un amour plus grand, en effet j'aime les belles choses, notamment les livres, les locaux, les paroles bien agencé, elles ravivent mon cœur. Non non j'exagère point mes propos. C'est à cause de ce fait que je suis ici aujourd'hui. Je n'ai point trouver de locaux mieux soigner que le votre. D'ailleurs tous mes compliment au soin et à la teneur de ce batiment. Par cette amour je postule à l'Institut Royal des Belles Lettres dirigé par dame Anne de Culan. Cette dame est dauphinoise, je l'ai souvent vu s'impliquer pour le duché notamment en étant responsable des mines ducal. Ce serai pour moi une joie d'apprendre d'elle et de lui servir.

Il se tu étant en crainte d'en avoir trop dit. Il ne voulait pas passer pour un homme lourd ou pompeux. Il avez cette gène, si cela était le cas, il s'excuserait bien soigneusement.

Anne eut beau attendre, Messire Leone ne procéda pas aux présentations attendues. La jeune femme avait l'impression que le copiste agissait bizarrement, en sa présence. Mais elle n'avait guère le temps de pousser plus avant son analyse.
Puisqu'on ne lui disait pas qui était le sieur présent, et que Messire Leone venait de prendre un parchemin tendu, elle en fut réduite non point à lorgner par-dessus l'épaule - elle était bien trop petite pour ça - mais à tenter de lire à l'envers.

Alors, avant de devenir académicien, vous serez sûrement copiste puis maitre d'académie. La véritable question est : Quelle académie désirez-vous intégrer ?
Il y a celle de linguistique, d'histoire, de science, des belles lettres, de lexicographie et enfin de politique. La dame ici présente, possède un trousseau de clés. Elle peut vous permettre de visiter les lieux. Encore faut-il, qu'elle est point perdu le dit trousseau...

Ces paroles, ajoutées aux bribes saisies du coin de l'œil, et aux grommellements de Messire Leone qui avaient ponctué sa lecture, firent comprendre à Anne que l'on avait affaire à une candidature peu commune : on ne postulait pas à la charge de copiste, mais bel et bien à celle d'Académicien.

Hum, je crois que je choisirai l'académie de l'Histoire, oui voilà!

Aïe, aïe... A la charge d'Académicien en charge d'une chaire ... déjà pourvue. Et pas par n'importe qui : il s'agissait justement de la chaire de Messire Laurens. Aucun de ses collègues n'était en vue. La décision revenait donc à Anne. Remémoration rapide des statuts, légère hésitation, et elle se lança.

Merci, Messire Leone. Vous avez fort bien résumé la situation.

Puis, se tournant vers le postulant.

Messire... Amyr, je crois ? Je suis Anne de Culan, Académicien en chaire des Belles-lettres. Il est fort rare que l'on postule directement à la charge d'Académicien, mais il existe des précédents, même si le dernier remonte à avant ma naissance. Le plus simple serait, je pense, que vous veniez exposer devant le Collège vos motivations, et le projet que vous portez pour l'Institut dont vous briguez la chaire.

Elle tendit une clef à Messire Amyr, tout en faisant signe à un page qui bayait aux corneilles, à portée de voix.

Ce page va vous conduire, je vous rejoindrai dans quelques instants, le temps de recevoir Messire Rodrigue, que voici.

En effet, pendant qu'elle balançait sur la conduite à tenir, une silhouette connue était arrivée. Rodrigue d'Elfaque se présenta, devant Anne fort attentive. Elle l'avait croisé à plusieurs reprises dans les couloirs de l'Université, à Lyon. Elle détacha de son trousseau une nouvelle clef.

Messire Rodrigue, avant de prendre votre décision, faites bon usage de cette clef, qui vous ouvrira tous les instituts. Promenez-vous y à votre guise, voyez le travail qui s'y fait, et revenez, je vous prie, me dire votre décision définitive.

Elle le regarda qui s'éloignait par le grand escalier, revint à Messire Leone.

Eh bien, Messire ! Voilà un bon moment que je n'ai eu le plaisir de vous croiser. Vos travaux icelieu vous donnent-ils toute satisfaction ?

Rodrigue regarda dame Anne. Il prit avec délicatesse la clé. Quelques temps plus tard après avoir fait un petit tour des locaux, il revint en face d'Anne. Il sourit et dit.

Je suis un homme de parole, après ce tour d'horizon mon choix reste le même. Je sais qu'il me reste à apprendre, qu'il me faudra chercher, user de patience et de travail. Mais dite moi, nos travaux sont ils utile à la population? Le fruit de se labeur est il pratique? Car cette description général de l'institue Royal des Belles Lettres qui a pour charge de retranscrire et recopier les textes écrits au travers des Royaumes porte une réelle valeur que j'admire. Autre question qui me viens à l'esprit, l'institue tolère la recherche et la création d'ouvrage de ces copistes afin d'instruire le plus grand nombres? C'est à dire la composition de manuscrits nouveau.

Il resta devant cette femme dubitatif et craintif à l'idée de certaines possibilités de réponses.

Copiste de Politique Nombre de messages : 76 Date d'inscription : 13/03/2010

Boum, boum. Boum, boum. Son coeur bat la chamade, une goutte de sueur coule le long de sa tempe. Serait-ce donc possible ? Elle ne l'ignorerait point totalement ?! Leone était comme un gamin timide devant la fille de ses rêves. La "Belles Lettres" était jeune, certes. Petite, aussi. Puis...-Bon, oui on a compris.- Mais elle était si intelligente et si brillante. Qu'il avait souvent l'impression de redevenir un gosse face à elle. Il en avait croisé des damoiselles et des dames dans les royaumes. Mais aucunes ne l'intriguait autant qu'elle. On est mal notre vieux est...am...c'est quoi déjà ce mot ?! Am...amou...

Qu'elle n'a pas eu le "plaisir" de le croiser. Il y a des mots, qu'il ne faut pas dire. La gorge sèche, la bouche pâteuse et l'estomac noué, il l'écouta. Si ses travaux portaient satisfaction. Bah, en ce moment, il avait pas trop le temps. Mais euh...

Oui, oui. Tout va bien au sein de l'institut du Politique. Et vous, vos enfants et votre mari ?

Question détournée afin de savoir, si elle a un homme dans sa vie.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 11/04/2010

Apercevant quelqu'un,Tibère s'en approcha afin d'obtenir quelques renseignements.

Mes amitiés aristotéliciennes. Je me nomme Tibère d'Arcis et je suis curé de Nevers. Je suis ici à l'invitation de sieur Marco Ignazio Castello qui m'a indiqué la route à suivre. On m'a dit que l'on pouvait réfléchir icelieu sur les questions de politique. Si tel est le cas, j'aimerais m'engager parmi vous.

Le Très-haut avait manifestement décidé de se pencher sur le sort de son humble servante. Les règles élémentaires de la courtoisie interdisaient à Anne de planter là Messire Leone, ou d'oublier le retour de Messire Rodrigue. Elle devait donc rester, et avait une excellente raison de ne point se rendre à l'Hôtel-dieu. Elle adressa une muette prière d'action de grâces au Créateur. Ce faisant, elle leva les yeux au Ciel, croisant au passage le regard de son interlocuteur. Il semblait avoir chaud, l'interlocuteur en question. Anne aurait juré voir ses tempes s'emperler. Pourtant, la bise d'Est qui ridait la Seine depuis deux jours n'avait rien de vraiment torride, malgré la générosité du soleil. Un peu de fièvre, peut-être ? Elle avait entendu dire que les vieillards y sont parfois sujets, aux changements de saison.

Oui, oui. Tout va bien au sein de l'institut du Politique. Et vous, vos enfants et votre mari ?

Décidément, oui : ce devait être la fièvre. Où donc le copiste avait-il pêché qu'elle avait des enfants, à son âge, et avec cette ridicule quasi-absence de corsage qui trahissait assez le fait qu'elle s'était mariée à peine nubile ? Quant à son mari... Les yeux bleus d'Anne s'emplirent de la nostalgie de qui a vu s'ouvrir la porte du Paradis Solaire, pour se heurter aussitôt au vantail.

Mes enfants se portent aussi bien que tous les rêves d'avenir, Messire. Mon mariage est trop récent encore pour qu'ils aient eu le temps de naître.

Elle s'arracha un sourire. Elle n'avait pas envie de s'épancher sur l'épaule du vieil homme, ni sur celle de personne. Peut-être sur la sienne moins que sur aucune autre, en fait : elle n'allait tout de même pas ajouter au fardeau d'un valétudinaire ses propres soucis.

J'attends d'une heure à l'autre des nouvelles de mon époux. Le frère tourier du couvent où il se remet d'une vieille blessure me fait la grâce de m'en donner chaque jour.

Un pas derrière elle la fit se retourner, ce qui l'arrangeait bien, au fond. Le sieur d'Elfaque avait fait au pas de course sa visite des divers instituts, pour être si vite de retour.

Je suis un homme de parole, après ce tour d'horizon mon choix reste le même. Je sais qu'il me reste à apprendre, qu'il me faudra chercher, user de patience et de travail. Mais dite moi, nos travaux sont ils utile à la population? Le fruit de se labeur est il pratique? Car cette description général de l'institue Royal des Belles Lettres qui a pour charge de retranscrire et recopier les textes écrits au travers des Royaumes porte une réelle valeur que j'admire. Autre question qui me viens à l'esprit, l'institue tolère la recherche et la création d'ouvrage de ces copistes afin d'instruire le plus grand nombres? C'est à dire la composition de manuscrits nouveau.

J'ose espérer, Messire Rodrigue, que la réponse à vos deux premières questions est positive. Il n'est certes pas indispensable, pour agir, de se croire utile, mais j'ai la faiblesse de croire que la Culture ne peut qu'élever l'homme. Pour votre troisième question, si vous le voulez bien, nous en débattrons un peu plus tard dans le bureau qui sera bientôt vôtre, une fois que vous aurez fait connaissance avec vos collègues.

Anne avait à peine fait signe au page de mener Messire Rodrigue à son bureau qu'une autre voix se fit entendre.

Mes amitiés aristotéliciennes. Je me nomme Tibère d'Arcis et je suis curé de Nevers. Je suis ici à l'invitation de sieur Marco Ignazio Castello qui m'a indiqué la route à suivre. On m'a dit que l'on pouvait réfléchir icelieu sur les questions de politique. Si tel est le cas, j'aimerais m'engager parmi vous.

Marco Ignazio Castello... Le nom sonnait italique, mais ne rappelait rien à Anne, sur l'instant. Elle leva un sourcil interrogateur en direction de Messire Leone. Peut-être le copiste pourrait-il la renseigner discrètement ?

Mon Père, soyez le bienvenu. Je suis Anne de Culan, Académicien en chaire des Belles-lettres. Le page que voici vous conduira dans tous les instituts, afin que vous preniez votre décision en toute connaissance de cause.

Elle remit sa clef au visiteur, et parce que par la porte ouverte elle voyait les passants serrer frileusement leurs atours autour d'eux, et la lumière indiquant que le jour était fort avancé, décida que l'Hôtel-Dieu se passerait ce jour de sa présence.

Messire Leone, je regrette n'avoir point le temps de poursuivre notre conversation. Mais si vous voulez vous joindre à mes copistes pour accueillir dignement Messire Rodrigue autour d'un verre de clairette, vous êtes le bienvenu au scriptorium d'entente de mon Institut. Le temps de passer à mon bureau rédiger son acte de nomination, et je vous rejoins.

Copiste de Politique Nombre de messages : 76 Date d'inscription : 13/03/2010

Mortecouille ! Elle avait donc un mari. Et en plus de ça, elle s'inquiétait de son état. Et elle pensait à son avenir avec lui. Et -bon, plus de "et"- avoir des n'enfants avec lui. L'vieux Leone qui avait de plus en plus de cheveux gris, sentait son dernier souffle de vie le quitter peu à peu...

Il fut comme figé dans un univers parallèle, une autre dimension privée de son et de lumière. La mine déconfite, se sentant mal. Ou plutôt aillant mal au plus profond de son être. Il baissa la tête, trébucha un peu mais se reprit de justesse. Il jeta un regard rapide, très rapide autour de lui.

Je...dois y aller ! Dit-il sèchement avant de fuir. Peut être ne reviendrait-il pas ici lieu. Le fait de la voir au sein de l'académie et de savoir, qu'elle est inaccessible lui ferait connaitre grande peine. L'vieux portait son surnom que trop bien. Il se laissait trainer inexorablement jour après jour vers son ultime demeure afin d'épouser la forme de sa couche éternelle. Il ne fallait pas lâcher quoique ce soit. Il allait se remettre en selle. Espérons, seulement que cela suffise....

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 11/04/2010

J'ai un peu présumé de mes forces et de mon temps. Je suis depuis peu scripteur au Saint Office à Rome et j'avoue être surpris par l'ampleur de la tâche. Il me faut remettre ma visite à plus tard, en espérant que les portes me seront toujours ouvertes.

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 18/04/2010

Un messager entra au palais de l'académie par la petite porte. Décontenancé par la majesté des lieux il chercha plusieurs fois le chemin avant de trouver le bureau dédié aux demandes d'admission à l'académie. Il y fut accueillit par un bel homme dans la force de l'age auquel il remit le plis dont il était porteur.

Citation :: Monseigneur immortel Laurens de Gilraen

Moi, Eiler, homme libre mais sans titre ni terre, m'adresse à votre seigneurie pour briguer un poste de copiste auprès de l'Académie d'Histoire. J'ai récemment appris l'art de l'écriture et le maniement des mots et je souhaite mettre cette nouvelle compétence à votre service ainsi qu'à celui de mon duché, la Gascogne. J'ai pour projet de diligenter l'escriture de chroniques de la Gascogne et bien sûr de diffuser vos travaux à travers tout ce duché.

Puisse Aristote vous donner la bonté de bien vouloir donner réponse à mon humble personne.

Fait à Bayonne, le 18 e d'Avril 1457

Les braies avaient été mises, comme promis, la chemise frénétiquement lissée du plat de la main avant d'être portée, et les cheveux un tantinet mieux coiffés que d'habitude. Bon... elle ne savait faire mieux, la Baile, pour honorer le serment qu'elle avait fait d'être présentable quand elle toquerait à la porte, quoique le crachat qui avait suivi n'était pas des plus élégants, bien qu'il eût été fait avec autant de discrétion que possible...

Elle était donc arrivée au siège de l'Académie, n'avait croisé personne à l'entrée, et, comme elle n'était armée ni de son épée ni de patience dont elle découvrait à peine le sage maniement, elle avait fort logiquement décidé de déambuler un moment, avant de revenir faire montre de politesse, courtoisie et tout ce qui allait avec.

Ses pas la menèrent un peu partout, mais elle ne cessa de grogner mentalement devant toutes ces portes fermées qui semblaient la narguer parce qu'elle était bien incapable de les défoncer. Certes, elle savait pertinemment bien qu'elle n'entrait ni dans un moulin ni dans une taverne, en venant ici, néanmoins, gérer l'espèce de frustration qui l'emplissait à chaque fois qu'elle ne pouvait aller là où elle voulait n'était pas son point fort... Elle tritura nerveusement un caillou oublié dans sa poche, et se résolut à faire demi-tour pour revenir à l'entrée.

Si elle avait croisé quelqu'un dans les couloirs, elle aurait sorti une excuse toute prête pour justifier sa présence en ces lieux, mais elle ne vit personne. Ce qui eut le mérite au moins de lui laisser le temps de calmer sa puérile impatience. De retour dans la "salle d'attente", elle en fit le tour des yeux, ne vit personne caché dans un coin ou sous une tenture, et décida alors de signaler sa présence. Les mains en porte-voix de fortune, elle lança d'une voix forte:

'jo... Bonjour ! Y a-t-il quelqu'un par ici?

» Décrets Académiques