Candidatures aux fonctions Académiques.

Moorcock avait fait le tour des differents bureaux et scriptoriums et restait convaincu que l'Académie des Belles Lettres lui sieyait.
Il se tourna vers Dame Lys Monty de landivy et le lui fit savoir en ces termes :

Je vois, dona, que le travail à realiser reste important et je suis prêt à m'investir dans cette tache gratifiante. Je me nomme Moorcock. Je vis sur le domaine de Pissedru à Baiona...

Moorcock emboita le pas du Grand Académicien Royal et la suivit jusqu'à l'Instiitut des Belles lettres.

Scafee rentra dans la salle avec zele, la jeune italienne d'origine avait une virtuosité à n'en pas douté, et se presenta.

Bonjour à vous grands chercheurs et nobles academiciens...

Je serai combler d'appartenir à ce college de recherche en tout genre, mais mon choix est fixé, je vais vous le dire....si possible, j'ai un gout porté sur le scripte littéraire...vous ne serez pas deçu ma fugue.

Alias vint discrètement déposer une letre de candidature. Bonjour ma dame, mes respects. Je me nomme Alias. Je viens déposer ma candidature dans le but de servir les générations futures. Je suis un grand passionné d'histoire, je souhaiterais donc intégrer l'Institut d'Histoire. Mais voilà, je réside actuellement en Franche-Comté, qui, si je ne me trompe, appartient au Saint Empire Germanique. Je serai heureusement probablement bientôt nommé ambassadeur en Bourgogne ou alileurs en France.
Veuillez recevoir mes meilleurs sentiments
Votre serviteur, Alias

Elle avait reçu une missive qui la laissa perplexe... Le candidat n'était pas françoys...
Elle rédigea une réponse à son intention.

Citation :

Messire,

J'ai soumis votre candidature à la Chambre. Je vous transmets la réponse le plus rapidement possible.
Je vous remercie de l'intérest que vous portez à l'Académie et particulièrement à l'institut d'histoire.

Lys (Lysesl) Monty de Landivy
Grand Académicien Royal

Ma dame, salut à vous
Puis-je vous exposer un avantage de ma requête ? Je pense pouvoir apporter une objectivité supplémentaire à l'Institut en apportant le point de vue de ceux de ma région qui ont, directement ou indirectement, participé à l'histoire de la France. Faites le savoir, s'il vous plaît, à la chambre.
Sincères salutations
Alias

La Chambre avait voté. Lys prit plume et parchemin et rédigea la réponse à messire Alias1905

Citation :

Messire,

Les statuts internes de l'Académie stipulent, à l'article 1.3 :

Citation :

L'Académie Royale de France siège au Palais des Académies. Sa juridiction est l'ensemble du Royaume de France et autres fiefs et territoires de Sa Très-Aristotélicienne Majesté.

Nous devons donc refuser vostre candidature au poste de copiste puisque la Franche-Comté fait partie du Saint Empire Germanique et non du Royaume de France.
Si un changement survenait, d'un costé comme de l'autre, votre candidature pourrait estre examinée à nouveau.

Salutations distinguées,
Lys (Lysesl) Monty de Landivy
Grand Académicien Royal

Morgauth était monté de sa taverne jusqu'au Palais des Académies. La pente était raide ( tout comme lui d'ailleurs ) mais après maints efforts, il parvint en haut. Il passa le portique dans les salles, slaloma entre les académiciens, descendit une bouteille de calva et arriva dans la Salle des Pas Perdus. Il repera un homme qui semblait le préposé aux candidatures et lui tendit cette missive :

Citation :

Mes dames et Messires les académiciens,

je viens me proposer pour un poste de copiste à l'académie des Sciences. Mon curriculum Vitae est fort simple, docteur es oenologie de l'université du Maine, Docteur es fermentation alcoolique et quelques postes mineurs dans les administrations royales et municipales.
Ce qui me pousse à venir ici, et d'une part, la profonde admiration que je nourris pour votre ordre et mon désir de vous aider dans cette noble tache qu'est la votre.
D'autre part, le nombre de mes printemps étant un poil plus haut que la moyenne, j'aimerais mettre mon expérience au service de la communauté tout en laissant les postes les plus en vue, aux jeunes.

Cordialement,

Morgauth

Un garde était venu lui porter une missive. Elle la lut avec intérêt, surtout quand elle vit le nom du signataire.
Elle rédigea une lettre à l'attention de Dame Jandebohem, l'Académicienne concernée par cette candidature, puis se rendit à la Salle des Pas Perdus rejoindre l'aspirant copiste.
Elle lui apparaîtrait certainement différente de celle qu'il avait l'habitude de costoyer. Il faut dire qu'ils avaient plutost l'habitude de se croiser en taverne, étant du mesme village. Et ce n'est pas en taverne qu'elle revestait ses robes lourdes ni sa cape d'Académicienne.
Elle se dirigea vers lui en souriant, main tendue.

Morgauth, je suis heureuse de vous voir ici mon ami.

Puis elle lui chuchota: Ici le vouvoiement est de mise.
J'ai vu vostre candidature et j'ai fait parvenir une missive à Dame Jandebohem, l'Académicienne Royale responsable de l'institut des Sciences.
Ainsi vous vous estes décidé à venir nous voir. Cela me fait grand plaisir.
Vous avez pris le temps de visiter un peu ?

Totalement absorbée par l’aventure en cours ou se jouait l’avenir de quelques principes physiques fondamentaux, l’académicienne, non seulement en négligeait les affaires courantes mais manquait aux devoirs liés à ses charges de manière choquante.
Ainsi elle ne s’étonna pas de trouver ce matin un pli émanant de sa hiérarchie qui lui signifiait qu’un candidat était aux portes de l’institut et qu’elle ferait bien de se remuer un peu les braies.
Dans la salle des pas perdus elle avisa que la Grande Académicienne tenait déjà la jambe du postulant qui avait fier allure malgré le poids des ans alors elle se précipita à leur rencontre.


Le bonjour Dame Lysesl. A peine le visiteur lui fut-il présenté qu’elle s’écria :

Messire Morgauth c’est un honneur et une grande chance d’avoir sous la main, si j’ose dire un expert en essences. J’espère vivement que vous souhaiterez nous faire partager vos lumières !