Candidatures aux fonctions Académiques.

Avisée par un page de la présence d'une personne dans la salle des Pas Perdus, elle quitta momentanément l'Agora pour s'y rendre.
Un jeune homme, installé dans une alcôve, attendait patiemment. Elle alla à sa rencontre.

Messire,
Je suis Lys Monty de Saint-Pierre, Académicien Royal.
Le travail à l'Académie vous attire ?

Elle ne fondait pas beaucoup d'espoir pour une recrue en linguistique... Son institut semblait souffrir d'un manque de popularité. Mais comme il ne fallait jamais perdre espoir...

Nombre de messages : 19 Duché/Comté : Touraine Date d'inscription : 14/07/2009

L'homme se leva et salua la comtesse d'un signe de teste.

Enchanté. Moy, c'est Nykol van der Lubbe...
Je serois intéressé de travailler à l'institut de linguistique. Cela est-il envisageable?

Citation :: Je serois intéressé de travailler à l'institut de linguistique. Cela est-il envisageable?

Elle resta un moment interdite suite à ces paroles puis lui adressa un sourire.

Enchantée, messire Nykol van der Lubbe.
Il est effectivement envisageable de travailler à l'institut de Linguistique. Mais dites-moi, quelles sont vos motivations ?
L'institut de Linguistique étant mon institut, j'aime bien savoir ce qui attire les gens chez moi.

Tout en parlant, elle sortit un trousseau de clés qu'elle lui tendit.

Voici les clés de différents instituts. Prenez le temps de visiter et si la linguistique vous attire toujours, je vous attendrai à mon bureau.

Nombre de messages : 19 Duché/Comté : Touraine Date d'inscription : 14/07/2009

Le langage estant l'expression matérielle de la conscience et de l'esprit dont le Très-Haut nous a doté, il me semble important d'en avoir une bonne maistrise. C'est pour cela que je désire oeuvrer à l'Institut de linguistique.

Avec un grand sourire, ill prit les clefs que la dame lui tendait et s'en alla à travers les dédales de couloirs, pour une première familiarisation avec les lieux.

Nombre de messages : 2 Duché/Comté : Burgundia Date d'inscription : 17/07/2009

Haerindor, fourbu et assoiffé, maudit sa monture (un palefroi qui avait pourtant beaucoup de prestance) et gravit les escaliers de marbre menant à l'entrée de l'Académie Royale. Tout ici l'appelait à assouvir sa passion pour l'érudition : le marbre finement sculpté, les colonnades soigneusement ordonnées, la quiétude et la fraîcheur du lieu, et le faciès béat de la plupart des lecteurs et copistes encore présents à cette heure avancée.

Il se rendit néanmoins à la salle des candidatures, ne sachant trop que faire en attendant qu'on vienne le questionner sur sa queste ; il déambula, prenant le temps d'admirer clochetons et peintures, mais surtout de dévorer du regard les in-octavos soigneusement alignés et reliés sur les rayonnages.

Weevil, Carles de son vrai nom, vint en ce lieu pour apporter sa candidature. Le chemin pour venir, ne fut pas de tout repos et les intempéries ralentissaient considérablement cet ancien grand voyageur.
Une fois, après avoir passait le portique, il alla se présenter.

Jo me porgissi, jo me nomeni Weevil. Jo soi un estatjant de la vila de Foish, du Comtat de Tolosa. Jo venguèri aqui per fin depausar la meuna candidatura entà la granda academia reiala. Jo desejarai entegrar la academia de politic o de historia o de lenguas.
Vaicí mon "Curriculum Vitae" :

Citation :: Carles nez le vingt et prime du moys de febvrier de l'an de grasce de Nostre Seigneur MCDXXV en citez de Varilhas en comtez de Tolosa.

Je fis miennes études auprès d'autoritaire précepteur. Il me fit apprendre tout ce qu'un damelot se doit de connaistre. Il prenait plaisir à me faire répéter des choses sans aucun sens, puisque que pour lui "Bis repetita placent" : Tuit li languages sunt et divers et estrange. Fors que li languages franchois: C'est cil que deus entent anchois, K'il le fist et bel et legier, Sel puet l'en croistre et abregier. Mielz que toz les altres languages.

A mienne majorité, mei despote de précepteur me fit aller en Comtat de Tolosa dans lò bortèro de Foish. J'eus appris moult langages notamment le Francoys, l'Angloys, la idioma de Español, l'Arpitan la lengua du Lyonès Dôfené, " Loz estatjantes de Liyonés Dôfené son de faròt montanhard. Lo you devisa é "Innovacion et accion desot uèly de rêson" et bien sur la lengua de l'Òccitan.

Je pourrais ainsi intégrer l'académie linguistique ou bien de politique ou d'histoire.

Coralament,
Carles dixit Weevil

Voltaire qui s'apprestait à courir d'un entretien à un autre entretien trouva les deux désœuvrés dans la salle.

Messires, Le bonjour
C'est le défilé des aspirants copistes diroit on. Voilà qui est bien
J'ai fort peu de temps à vous consacrer là de suite
Cependant, donnez vous la peine de suivre le couloir du fond, vous trouverez les bureaux des différents Académiciens, faites y donc acte de candidature selon vos choix de cœur.

Nous aurons tout le loisir de nous recroiser tout bientost.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 22/07/2009

Je suis Dame Chanchan2 , tribun de la ville de Tarbes, ancienne lieutenant de police.
Je suis interréssée pour travailler à l'académie.
Je suis plutôt une scientifique (de formation) mais j'aime aussi les belles lettres (par goût).
Aussi suis je candidate à une fonction à L'Institut Royal des Belles Lettres , ou à l'institut Royal des Sciences.
Reste à savoir si j'en suis capable et si ma candidature vous interresse.Je ne sais pas en effet quelles sont les capacités requises.Je tens à préciser que je ne suis nullement interressée à la politique, seule m'interresse le bien de l'académie et des royaumes.
Veuillez me contacter si vous avez besoin de précisions.

"Belles-lettres..."

C'était si rare, que quelqu'un manifestât de l'intérêt pour son institut, qu'Anne s'approcha immédiatement.

Le bonjour, Dame. Je suis Anne de Culan, Académicien en chaire des Belles-lettres. Vous plairait-il de visiter les divers instituts, afin de vous faire une idée plus précise du travail que nous y effectuons ?

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 22/07/2009

Chanchan regarda la dame qui lui parut bien accessible.

"Oh oui j'aimerais bien et soyez assurée Dame que si j'y accepte un poste , je ferais mon travail consciencieusement, c'est pour moi une fierté ."

Anne observait la postulante, qui semblait fort intéressée à l'idée de parcourir la noble demeure.

Oh oui j'aimerais bien et soyez assurée Dame que si j'y accepte un poste , je ferais mon travail consciencieusement, c'est pour moi une fierté.

Anne sourit, tout en décrochant de sa ceinture une grosse clef.

Je n'en doute pas un instant, Dame. Quand on a été tribun, on sait ce que le travail veut dire.

Elle tendit la clef.

Tenez, voici un passe qui vous ouvrira quelques portes. Promenez-vous à votre guise, puis vous reviendrez nous faire part de votre décision. Pour ma part, je serais ravie de vous accueillir aux Belles-lettres.

bonjour,je suis franco , je voudrais integrer le rang de L'Institut Royal des Belles Lettres (Académicienne en chaire: Enorig Von Frayner d'Azayes) car je suis sur d'avoir les capacité...;

La rencontre à l'Agora s'éternisait et l'inaction lui pesait.
Elle sortit donc de la salle, marcher un peu dans les corridors de l'Académie, lorsqu'elle remarqua une présence en la salle des Pas Perdus.
Elle s'approcha.

Bonjour. Je suis Lys Monty de Saint-Pierre, Académicien Royal. Je peux vous aider ?

en effet, bonjour,je suis franco , je voudrais integrer le rang de L'Institut Royal des Belles Lettres (Académicienne en chaire: Enorig Von Frayner d'Azayes)

Messire Franco, je crains que l'on vous ait mal renseigné quant à l'Académicien en chaire de l'institut des Belles-Lettre. Il s'agit maintenant de damoiselle Anne de Culan.

Je vais demander qu'on la prévienne de votre arrivée.
D'ici là, si vous désirez quelque chose à boire, je vais prévenir un page.

merci,je voudrais bien un tasse de thé merci....je voudrais savoir en quoi consiste votre travail?

Essoufflée, et un peu en colère contre elle-même, Anne descendit à la salle des pas perdus. Les nonnes l'avaient retenue bien plus longtemps qu'elle ne l'aurait souhaité, et les dossiers, en son absence, s'étaient accumulés sur son bureau.
Si au moins les pages et huissiers de l'Académie avaient pris leur travail à cœur ! Celui qui l'avait avertie qu'on la demandait en bas, se dandinant d'un pied sur l'autre, n'était même pas penaud d'avoir pris son temps pour monter jusqu'à son bureau.

Bonjour, Dame Lys. Bonjour, Messire. Pardonnez mon retard, je viens tout juste d'être avertie de votre présence.
Je suis Anne de Culan, Académicien en Chaire des Belles-lettres. Vous serez le très bienvenu en mon institut, mais peut-être souhaitez-vous visiter d'abord l'Académie ?

avec plaisir dame!!

Quoiqu'un peu surprise par la concision des réponses du postulant, Anne lui tendit une de ces grosses clefs qu'elle gardait toujours à la ceinture, et qui ouvraient la plupart des portes de l'Académie.

Promenez-vous, Messire, par tout le bâtiment. Puis faites-moi part, s'il vous plaît, de votre décision par missive privée.

d'accord dame merci pour votre accueil je vous envoi ça dans 5minute!!

Oh ! Prenez votre temps, Messire. Ce palais est vaste.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 22/07/2009

Chanchan revint aprés avoir parcouru les couloirs immences de la setion des lettres. Des livre, des livres, toujours des livres.Elle s'adressa à son hote.
"Dame de Culan j'ai bien visité votre bureau et admiré le travail effectué, mais j'aimerais savoir ce que l'on attend de moi.
Je veux bien oeuvré mais j'avoue étre perdue".

Tandis que le sieur Franncessco s'en allait essayer sa clef, Dame Chanchan revint des étages. Elle semblait un peu dépitée.

Dame de Culan j'ai bien visité votre bureau et admiré le travail effectué, mais j'aimerais savoir ce que l'on attend de moi.
Je veux bien oeuvré mais j'avoue étre perdue

Le principal travail des copistes de mon institut consiste à repérer les plus beaux écrits de ce Royaume ; ils les soumettent à l'approbation des Académiciens.
Ensuite, ils les copient sur nos vélins (le Wiki) et les rangent dans la bibliothèque.

Elle marqua une courte pause, puis ajouta :

J'ai quelques projets qui nous permettraient de sortir de cette routine. Mais faute de personnel, je n'ai pu encore les mettre en œuvre. Voulez-vous que nous allions en parler dans mon bureau ?

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 22/07/2009

"Avec plaisir , je suis à votre dispositon pour en discuter. On se donne un rendez vous si vous le souhaitez, votre heure sera la mienne ."

Maistre Académique Nombre de messages : 44 Date d'inscription : 28/09/2009

Bon sang, ce qu’elle était nerveuse à chaque fois qu’elle mettait les pieds à Paris ! Et encore plus lorsqu’elle devait se rendre dans un haut lieu, de peur de faire une gaffe monumentale à chaque pas.
Erwelyn se tortillait les doigts, faisant glisser le satin blanc, encore immaculé, ce qui tenait du miracle soulignons-le, observant sans les voir les nombreuses ruelles traversées à vive allure par le coche aux couleurs du Maine.
Finalement, après sa visite aux ambassades royales, elle avait prolongé son séjour en la capitale, ne sachant pas vraiment pourquoi.
Et puis ce matin même, voici que cela lui était revenu.
Quoi ? Et bien sa discussion avec Lys au sujet de l’Académie Royale.

Mais elle, la jeune femme - ahem, plus si jeune que ça finalement, les années filaient à une vitesse – la femme donc, qu’elle était devenue, gauche, pleine de maladresses, qui se trimballait tout le temps en braies et chemises, à part lorsqu’elle tenait son poste de Chambellan, cette femme réussirait-elle à apporter sa contribution à l’Académie Royale ?
La question restait entière, et sans doute pleine de surprise.

Elle avait des fois l’impression de mener double vie. La Lynette pleine d’énergie et de gouaille, qui n’hésitait pas à enchaîner moult pintes en tavernes, arbitre et capitaine d’une équipe de soule, et l’Erwelyn plus sage, avec un parlé plus châtié, des manières auxquelles elle faisait extrêmement attention, dès qu’elle posait un pied en ambassade.
L’idée la fit sourire. Pour rien au monde, elle n’abandonnerait l’un des deux.
Et aujourd’hui, elle souhaitait ajouter une corde à son arc.

Le coche finit par s’arrêter devant le somptueux palais, la laissant sans voix durant quelques instants. Enfin, elle mit pied à terre alors que la porte du coche s’ouvrait devant elle et grimpa les quelques marches qui la séparaient du vestibule.
Arrivée dans la grand salle, elle s’arrêta au milieu, le nez en l’air, admirant les multiples tentures et tableaux accrochés aux murs, attendant de croiser quelqu’un à qui elle pourrait en demander un peu plus sur la suite des événements.

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